Bonjour pouvez-vous m’indiquer tout les P.I.C (procéder,image,citation) dans ce texte (donc il faut indiquer la figure de style de la citation et quel est l’image de la citation)
Merci d’avance !!

Tout brûlait autour, Nawal, tout brûlait, tout cramait! Il y avait des vagues de sang qui coulaient des
ruelles. Les cris montaient des gorges et s'éteignaient et c'était une vie en moins. Un milicien préparait
l'exécution de trois frères. Il les a plaqués contre le mur. J'étais à leurs pieds, cachée dans le caniveau. Je
voyais le tremblement de leurs jambes. Trois frères. Les miliciens ont tiré leur mère par les cheveux, l'ont
plantée devant ses fils et l'un d'eux lui a hurlé: «< Choisis! Choisis lequel tu veux sauver. Choisis! Choisis ou
Je les tue tous i Tous les trois! Je compte jusqu'à trois, à trois je les tire tous les trois ! Choisis! Choisis P
Et elle, incapable de parole, incapable de rien, tournait la tête à droite et à gauche et regardait chacun de
ses trois fils! Nawal, écoute-moi, je ne te raconte pas une histoire. Je te raconte une douleur qui est
tombée à mes pieds. Je la voyais, entre le tremblement des jambes de ses fils. Avec ses seins trop lourds et
son corps vieilli pour les avoir portés, ses trois fils. Et tout son corps hurlait : « Alors à quoi bon les avoir
portés si c'est pour les voir ensanglantés contre un mur! » Et le milicien criait toujours: «< Choisis! Choisis!>>
Alors elle l'a regardé et elle lui a dit, comme un dernier espoir: « Comment peux-tu, regarde-moi, je
pourrais être ta mère ! » Alors il l'a frappée : « N'insulte pas ma mère ! Choisis » et elle a dit un nom, elle a
dit « Nidal. Nidal! » Et elle est tombée et le milicien a abattu les deux plus jeunes. Il a laissé l'aîné en vie,
tremblant ! Il l'a laissé et il est parti. Les deux corps sont tombés. La mère s'est relevée et au cœur de la
ville qui brûlait, qui pleurait de toute sa vapeur, elle s'est mise à hurler que c'était elle qui avait tué ses fils.
Avec son corps trop lourd, elle disait qu'elle était l'assassin de ses enfants!