5. Quel point de vue sur le mariage de Melle Merca- det Pierquin partage-t-il avec M. Mercadet?
6. De quoi soupçonne-t-il Mercadet ? Qu'est-ce que cela indique au sujet du caractère de ce dernier?
7 Expliquez comment, dans ce texte, Balzac cri- tique la place de l'argent dans les relations familiales.
PIERQUIN. - Je ne viens pas vous demander d'argent, mon cher monsieur, je sais que vous faites un superbe mariage. Votre fille épouse un millionnaire, le bruit s'en est répandu...
MERCADET. -Oh! millionnaire ! Il a quelque chose...
PIERQUIN. Ce magnifique prospectus va calmer vos créanciers'. Tenez !... moi-même, j'ai repris mes pièces que j'avais remises aux gardes du commerce.
MERCADET. - Vous alliez me faire arrêter?
PIERQUIN. Ah! vous aviez deux ans ! Je ne garde jamais de dossiers si longtemps; mais pour vous je m'étais départi de mes principes. Si ce mariage est une invention, je vous en fais mon compliment... [...] Un gendre vous fera gagner du temps. Ah! mon cher, vous nous avez promenés avec des relais d'espérances à désespérer des vaudevillistes ! Ma foi ! je vous aime, vous êtes ingénieux ! À fille sans dot riche mari, c'est hardi.
MERCADET,à part. - Où veut-il en venir ?
PIERQUIN. - Goulard a gobé l'hameçon : mais qu'avez- vous mis dessus? car il est fin.
MERCADET. - Mon gendre est M. de la Brive, un jeune homme... PIERQUIN. - Il y a un vrai jeune homme ?
MERCADET.-Je vous le ferai voir...
PIERQUIN. -Alors, combien payez-vous le jeune homme? MERCADET. - Ah! assez d'insolence!
Ibid, Acte I, scène 13.​