Mobiliser des compétences relevant de l'enseignement moral et civique

"Ma famille vient de Chine. On est Ouighours, pas Chinois (minorité turcophone et musulmane,
réprimée par les autorités, NDLR). (...) Mon père était déjà réfugié politique, du coup moi aussi je
le suis devenu. En 2016, j'ai demandé la nationalité et je l'ai obtenue en novembre 2017.
C'était émouvant. J'étais hyper content. Je ne saurais pas exprimer ma joie, je suis très
fier. Quand
on était en Chine, on n'était pas considérés comme des citoyens chinois. On
n'est pas comme eux. On ne peut rien faire. On n'a pas de liberté. On ne peut pas
s'exprimer comme on veut, comme en France. On ne peut pas voter. Je ne considère pas
la Chine comme mon pays. Là, j'ai l'impression que j'ai vraiment un pays."
politique
Aierpati, 21 ans, étudiant et ex-réfugié
« J'ai vécu la cérémonie (de naturalisation) d'aujourd'hui un peu comme un mariage. On
s'engage à tout jamais. On s'engage, s'il faut, à se battre pour le pays. C'est une
promesse irréversible. C'est vraiment beaucoup plus qu'une démarche administrative.
[Avec la nationalité], on a plus l'impression d'appartenir à une société. (...) Une fois qu'on
a la nationalité, on y est. On est chez nous."
en France
Catriona, 47 ans, comédienne, ex-britannique installée

1- Par quels mots Aierpati et catriona manifest-ils leur joie d’être devenus français?

2- Que représente la France à leur yeux

3- Pour quelles raisons ces trailleurs étranges vont-ils être naturalisés français?

3- Quelles sont les conditions à réunir pour devenir français si l’on est étranger?