La rue : un égout à ciel ouvert
La rue est le dépotoir normal des riverains en rabsence d'un service
régulier de ramassage d'ordures. Et en raison de Finsuffisance, voire de
Tinexistence de commodités, les habitants font leurs aysemens et
souillures où ils peuvent, dans une ruelle, sous un porche, dans une
encoignure de porte. Il existe en effet peu de latrines collectives et encore
moins de cabinets particuliers. C'est également sur la chaussée que
chacun dépose ses déchets, épluchures, ossements, poteries cassées
et eaux usées. A cela s'ajoutent les résidus des ateliers et des bouti
ques Tout s'écoule parle caniveau central. Les immondices s'entas-
sent aussi aux abords des portes fortifiées, sur les places et, en
pourrissant, dégagent de mauvaises odeurs qui se répandent à travers
la ville. Les liquides malodorants stagnent dans les trous de la chaussée
en mauvais état A la mauvaise saison-la terre et la tourbe des rues
ne forment plus qu'un homble mélange de boue, de sang, de fumier et
deaux ménagères-
Les villes ont gardé un caractère rural et il est d'usage courant
d'élever des animaux dans les cités et de les laisser errer le long des
maisons, sur les places où ils trouvent une partie de leur nourriture.
Hommes et animaux se partagent la rue: volailles caquetantes qui
éparpillent le fumier, troupeaux de porcs qui circulent d'un tas d'ordure à
un autre, fouillant dans des déchets qu'ils dévorent en partie tout en
salissant la ville de leurs déjections. Des chevaux, des mulets, des ânes,
des chèvres vivent ainsi au coeur des villes, parqués dans des écuries,
des arrière-cours, des jardins. Rigoles d'urine, crottes et crottin viennent
s'ajouter à ce qui a été laissé sur le pavé par les animaux de passage.
Dès les premières chaleurs, la situation devient intenable. Les
municipalités et les particuliers entreprennent de grands nettoyages, car
la menace des épidémies, comme la peste, plane toujours sur les villes.
Des mesures strictes sont prises: interdiction d'élever des porcs dans
ragglomération, de se livrer à certaines fabrications [ 1. La bataille pour
Thygiène et la propreté ne rencontre pas rapprobation générale car elle
dérange des habitudes et est source de dépenses.
Thérèse Leguay, Vivre et travailler dans la rue au Moyen Age
Rennes, Ouest-France,
Collection Les Documentaires Ouest-France,
Questions:
1.De quoi parle l'auteur du texte quand il emploie les mots suivants :
-eaux usées,
-aysemens et souillures
-les résidus d'ateliers et boutiques
2.Fais la liste de tout ce qui apporte des - mauvaises odeurs dans les
rues.:
3.Où se trouve le ou les caniveaux dans les rues ?
4.Où trouve t-on exactement tous ces déchets et autres ?
5.Quels animaux peut-on trouver dans les villes?
6.Que font-ils ?
7.Que risquent les villes à cause de cette situation?
8.Comment peut-on résumer la situation des villes au niveau de
L'hygiène et la propreté?

La rue un égout à ciel ouvert La rue est le dépotoir normal des riverains en rabsence dun service régulier de ramassage dordures Et en raison de Finsuffisance v class=

Répondre :

Réponse :

1: Lorsque l'auteur emploie les mots suivants :

"eaux usées" : Il fait référence aux eaux usées provenant des activités domestiques et industrielles.

"aysemens et souillures" : Il parle des excréments et des saletés laissés dans les rues par les habitants.

"les résidus d'ateliers et boutiques" : Il évoque les déchets provenant des activités artisanales et commerciales.

2: Les mauvaises odeurs dans les rues sont apportées par :

Les déchets organiques en décomposition (comme la boue, le sang, le fumier).

-Les déchets ménagers.

-Les excréments humains et animaux.

-Les eaux usées stagnantes.

3: Les caniveaux se trouvent au centre de la chaussée, servant de système de drainage pour évacuer les eaux de pluie et les déchets liquides.

4: Tous ces déchets et autres se trouvent principalement dans les rues, aux abords des portes, sur les places et parfois dans des endroits plus isolés comme les ruelles, les porches ou les encoignures de porte.

5: On peut trouver dans les villes des animaux tels que des volailles (poules, coqs), des troupeaux de porcs, des chevaux, des mulets, des ânes, des chèvres, etc.

6: Ces animaux se déplacent librement dans les rues, fouillant dans les déchets à la recherche de nourriture, éparpillant les ordures et laissant leurs déjections.

7: À cause de cette situation, les villes risquent d'être confrontées à des épidémies, notamment la peste, due à la saleté et à la propagation des maladies liées à l'insalubrité.

8: La situation des villes en termes d'hygiène et de propreté est très préoccupante. Les rues sont remplies de déchets, d'excréments humains et animaux, ce qui crée une atmosphère nauséabonde et propice à la propagation des maladies. Les autorités municipales et les habitants doivent entreprendre des efforts importants pour nettoyer les rues et limiter les pratiques insalubres, même si cela rencontre parfois des résistances en raison du coût financier et des habitudes établies.

voila j'espère que cela t'aidera