répondrez à la RD suivante: Vous montrerez que Berlin et l'Allemagne sont des symboles de la guerre froide. ​

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                                         Berlin

I L'Allemagne et Berlin, symboles de la guerre froide

A L'Allemagne au lendemain de la guerre

En 1945, à la fin de la guerre,l'Allemagne est dévastée et occupée :

L'Allemagne capitule le 8 mai 1945 après la prise de Berlin par les soldats soviétiques.

De nombreuses villes allemandes ont subi des dégâts considérables et Berlin est détruite à 40

%.

À Potsdam, en août 1945, l'Allemagne est divisée en 4 zones d'occupation par l'URSS, les

États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

Un conseil de contrôle vise à assurer le gouvernement des Allemands. Il est dirigé par les

commandants en chef des quatre armées d'occupation qui doivent prendre des décisions à

l'unanimité.

III La fin de la guerre froide

L'année 1989, avec la chute du mur de Berlin, constitue le symbole de la fin de la guerre froide :

En 1989, confronté à une grave crise interne, Gorbatchev annonce que l'URSS n'interviendra plus dans

les démocraties populaires. À partir du mois d'août, les Allemands de l'Est peuvent passer à l'Ouest

par la Hongrie qui a ouvert ses frontières vers l'Autriche.

En trois semaines, 25 000 citoyens de la RDA rejoignent la RFA via la Hongrie et l'Autriche.

Les manifestations se multiplient en Allemagne de l'Est. En octobre 1989, Gorbatchev indique aux

dirigeants est-allemands qu'il exclue toute riposte de l'URSS. Ces derniers annoncent l'ouverture de la

frontière avec la RFA.

Malgré une tentative de reprise en main de la situation par les rénovateurs du parti communiste, les

manifestants détruisent le mur dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 et la réunification allemande a

lieu le 3 octobre 1990.

La chute du mur III La fin de la guerre froide

L'année 1989, avec la chute du mur de Berlin, constitue le symbole de la fin de la guerre froide :

En 1989, confronté à une grave crise interne, Gorbatchev annonce que l'URSS n'interviendra plus dans

les démocraties populaires. À partir du mois d'août, les Allemands de l'Est peuvent passer à l'Ouest

par la Hongrie qui a ouvert ses frontières vers l'Autriche.

En trois semaines, 25 000 citoyens de la RDA rejoignent la RFA via la Hongrie et l'Autriche.

Les manifestations se multiplient en Allemagne de l'Est. En octobre 1989, Gorbatchev indique aux

dirigeants est-allemands qu'il exclue toute riposte de l'URSS. Ces derniers annoncent l'ouverture de la

frontière avec la RFA.

Malgré une tentative de reprise en main de la situation par les rénovateurs du parti communiste, les

manifestants détruisent le mur dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 et la réunification allemande a

lieu le 3 octobre 1990.

La chute du mur B Les débuts de la confrontation Est-Ouest

Les tensions se font de plus en plus vives entre d'un côté les États-Unis, la Grande-Bretagne, la

France, et de l'autre côté l'URSS :

Les tensions sont très fortes à Berlin qui, comme le reste de l'Allemagne, est coupée en quatre

zones d'occupation. Or les trois zones occidentales forment un véritable îlot occidental de deux

millions d'habitants au cœur d'une zone soviétique. Ce qu'on appelle désormais Berlin-Ouest est

relié à la trizone occidentale par trois couloirs de circulation, terrestres et aériens.

L'intervention des Soviétiques en Tchécoslovaquie lors du coup d'État de Prague en 1948 a

pour conséquence la mise en place d'un régime communiste prosoviétique dans le dernier pays

qui ne l'était pas à l'est de l'Europe.

Impressionnés et traumatisés par le coup de Prague, les Occidentaux décident alors d'accélérer

dans leur zone la reconstitution d'un État allemand économiquement et politiquement fort,

pouvant faire barrage à l'URSS.

Durant les années 1947 − 1948, les trois zones occidentales fusionnent dans le but de former

un État fédéral.

La création d'une nouvelle monnaie est annoncée, le Deutsche Mark.

Les Soviétiques considèrent cette fusion comme une rupture des accords de Potsdam.