Bonjour je veux que quelqu'un m'aide a ce devoir de français et a la fin me donner un conseil simple, et des technique pour pouvoir bien analyser un document que faire ? c est un devoir français de premiere pro. Voila, merci de repondre a ce devoir​

Bonjour je veux que quelquun maide a ce devoir de français et a la fin me donner un conseil simple et des technique pour pouvoir bien analyser un document que f class=

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1. Devant le danger, gavroche se comporte comme s'il jouait. Certains termes le prouvent : "taquinait, l'air de s'amuse, il chantait, il jouait, effrayant jeu, donnait une pichenette"

2. Les groupes nominaux qui désignent Gavroche sont en gras : ces expressions insistent sur sa jeunesse et sur sur son agilité presque surnaturelle. Il paraissait insaisissable.

Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cachecache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l'Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n'était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l'air, regarda du côté d'ou était venu le coup, et se mit à chanter :

Je suis tombé par terre,

C'est la faute à Voltaire,

Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à...

Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler.

Victor HUGO, Les Misérables (1862) : La mort de G

3. Cette scène est "un spectacle épouvantble et charmant". Cette antithèse montre en effet que gavroche incarne des symboles : la jeunesse, l'insouciance, l'audace du titi parisien, il défie les balles et semble ne pas voir le danger.

4. Peut-on dire que Gavroche est héroïque ? Il est admirable mais paraît inconscient du danger. Il incarne la jeunesse d'une insurrection, l'audace devant le danger et l'esprit de résistance.