Réponse :
Exercice 2: Distinguer grosseur et petitesse
Quel mot se cache derrière chaque définition?
Si petit qu'on ne peut le voir qu'avec un appareil: microscopique (adjectif).
Redevenir petit: rétrécir (verbe).
Aussi grand qu'un géant: gigantesque (adjectif).
Si grand qu'il ne respecte plus la mesure: démesuré (adjectif).
Ce que fit la grenouille: enfler (verbe).
Synonyme féminin de « maigre » dans la fable de la grenouille: chétive.
Se dit d'un paquet qui a un gros volume: volumineux (adjectif).
A le gabarit d'un rugbyman plutôt que d'un danseur: massif (adjectif).
Devenir petit: diminuer (verbe).
Adjectif formé sur le radical du mot précédent: minuscule (adjectif).
Fable en prose: "Le Lion et la Souris"
Dans une vaste savane africaine, vivait un lion majestueux, roi incontesté des animaux. Sa crinière dorée étincelait sous le soleil, et sa puissante stature imposait le respect et la crainte à toutes les créatures qui croisaient son chemin.
Un jour, alors que sa majesté le Lion faisait sa sieste sous un grand baobab, une petite souris, minuscule et frêle, passa par là. Malheureusement, dans son empressement, le souriceau grimpa sur la patte du roi des animaux. Réveillé en sursaut, le lion attrapa le petit rat de sa grande patte, prêt à le dévorer.
"Qui ose troubler le sommeil du roi des animaux?" rugit le lion.
Le souriceau, tremblant de peur, répondit d'une voix aussi douce que possible: "Oh, sa majesté le Lion, pardonnez-moi! Je ne voulais pas vous déranger. Si vous me laissez la vie sauve, je vous en serai éternellement reconnaissant."
Le lion, amusé par le courage de cet être si minuscule, relâcha sa prise et déclara: "Tu es libre, petit animal. Que pourrais-tu jamais faire pour moi, un roi si puissant?"
Le temps passa et un jour, le lion se retrouva pris au piège dans un filet tendu par des chasseurs. Malgré toute sa force, il ne pouvait se libérer. Ses rugissements de détresse résonnèrent à travers la savane.
Le souriceau, reconnaissant du geste généreux du lion, entendit les appels désespérés. Il courut aussi vite que ses petites pattes le pouvaient jusqu'à la source du bruit. Voyant le lion en détresse, le souriceau n'hésita pas un instant. Avec ses petites dents, il rongea les cordes du filet jusqu'à ce qu'elles cèdent.
Le lion, enfin libre, regarda le souriceau avec une profonde reconnaissance. "Aujourd'hui, petit rat, tu m'as sauvé la vie," dit-il humblement. "Tu m'as prouvé que même les plus petits d'entre nous peuvent accomplir de grandes choses. On a toujours besoin d'un plus petit que soi."
Ainsi, le lion et le souriceau devinrent des amis inséparables, illustrant pour toujours la morale: « On a toujours besoin d'un plus petit que soi. »
Explications :
