Voici 3 questions que je n'arrive pas avec le texte aidez moi svp merci.
questions:

1.

a) Athéna intervient à deux reprises pour faciliter les retrouvailles entre Ulysse et Pénélope. À quels endroits du texte (indique les lignes précises) ?

b) Explique avec tes propres mots la seconde intervention d’Athéna.

2. Dans le passage en gras, Homère utilise une comparaison.

a) Quels termes permettent de faire cette comparaison ?

b) Quel adjectif qualificatif est utilisé deux fois dans cette comparaison ?

c) Quel nom cet adjectif qualifie-t-il dans chaque élément de la comparaison ?

3. En utilisant les réponses précédentes et en t’appuyant sur tout ce que t’a appris l’unité 6, explique les significations possibles de cette comparaison.

texte:

On avait revêtu Ulysse d’une robe et d’une belle écharpe ; sur sa tête, Athéna répandait la beauté ; baigné et bien vêtu, il rentra pareil aux Immortels. En face de sa femme, il reprit le fauteuil qu’il venait de quitter et lui tint ce discours :

— Malheureuse ! jamais, en une faible femme, les dieux, les habitants de l’Olympe, n’ont mis un coeur plus sec.... Nourrice, à toi de me dresser un lit : j’irai dormir tout seul ; car, en place de coeur, Pénélope n’a que du fer.

La plus sage des femmes, Pénélope, reprit :

— Non ! malheureux ! je n’ai ni mépris1 ni dédain2 ; je reprends tout mon calme et reconnais en toi celui qui, loin d’Ithaque, partit un jour sur son navire aux longues rames... Obéis, Euryclée ! et hâte-toi de nous préparer en dehors de nos appartements le lit qu’Ulysse avait fait de ses mains ; quand tu l’auras porté hors de la chambre, garnis-le avec des toisons, des couvertures et des draps brillants !

C’était là sa façon de mettre à l’épreuve son époux. Mais Ulysse, indigné, ne comprit pas le dessein3 de sa fidèle épouse et s’écria :

— Femme, as-tu bien dit ces mots qui me torturent ?... Qui donc pourrait dépla¬cer mon lit ? Le plus habile des hommes n’aurait pas réussi sans l’aide d’un dieu. La fabrication de ce lit, c’était mon grand secret ! C’est moi seul, qui l’avais fabriqué sans aide. Au milieu de la cour, un olivier déployait sa ramure et son feuillage ; il était vigoureux et son tronc avait l’épaisseur d’un pilier : je construisis, autour, les murs de notre chambre ; je la couvris d’un toit. Quand je l’eus munie d’une porte aux panneaux de bois plein, c’est alors seulement que je coupai la frondaison4 de l’arbre. Je taillai le tronc et, l’ayant bien poli, j’en fis le montant où j’appuyai tout le cadre du lit. Quand je l’eus incrusté d’or, d’argent et d’ivoire, j’y tendis des sangles d’un cuir rouge éclatant... Voilà notre secret !... La preuve te suffit ?... Je voudrais donc savoir, femme, si notre lit est toujours à sa place ou si, pour le tirer ailleurs, on a coupé le tronc de l’olivier.

Ainsi parla Ulysse. Pénélope sentait se dérober ses genoux et son coeur ; elle avait reconnu les signes évidents que lui donnait Ulysse ; pleurant et s’élançant vers lui, lui jetant les bras autour du cou et l’embrassant au front, elle dit :

— Ulysse, excuse-moi !... Toujours je t’ai connu le plus sage des hommes ! Mais aujourd’hui, pardonne-moi si, je ne t’ai pas fêté tout de suite ! Maintenant tu m’as convaincue ! La preuve est sans réplique ! Tel est bien notre lit ! Tu vois : mon coeur se rend, quelque cruel qu’il soit !

Mais Ulysse, à ces mots, pris d’un plus vif besoin de sangloter, pleurait. Il tenait dans ses bras la femme de son coeur, sa fidèle compagne !

De même que la terre est douce pour les naufragés, dont Poséidon, sous l’assaut des vagues et du vent, a brisé le solide navire : ils sont là, quelques-uns qui, nageant vers la terre, émergent de l’écume ; tout leur corps est plaqué de sel marin. Mais, bonheur ! Ils montent sur le rivage ! Ils ont fui le désastre !... De même la vue de son époux semblait douce à Pénélope : ses bras blancs ne pouvaient se détacher du cou de son mari.

L’Aurore aux doigts de rose les auraient trouvés pleurants, si une idée n’était venue à Athéna, la déesse aux yeux brillants : elle prolongea la nuit qui recouvrait le monde : elle retint l’Aurore aux bords de l’Océan, près de son trône d’or, en lui interdisant d’atteler ses rapides chevaux qui portent aux hommes la lumière du matin, Lampos et Phaéton.

Répondre :

nathea

Bonjour

On avait revêtu Ulysse d’une robe et d’une belle écharpe ; sur sa tête, Athéna répandait la beauté ; baigné et bien vêtu, il rentra pareil aux Immortels. En face de sa femme, il reprit le fauteuil qu’il venait de quitter et lui tint ce discours :

— Malheureuse ! jamais, en une faible femme, les dieux, les habitants de l’Olympe, n’ont mis un coeur plus sec.... Nourrice, à toi de me dresser un lit : j’irai dormir tout seul ; car, en place de coeur, Pénélope n’a que du fer.

[...]

Ainsi parla Ulysse. Pénélope sentait se dérober ses genoux et son coeur ; elle avait reconnu les signes évidents que lui donnait Ulysse ; pleurant et s’élançant vers lui, lui jetant les bras autour du cou et l’embrassant au front, elle dit :

— Ulysse, excuse-moi !... Toujours je t’ai connu le plus sage des hommes ! Mais aujourd’hui, pardonne-moi si, je ne t’ai pas fêté tout de suite ! Maintenant tu m’as convaincue ! La preuve est sans réplique ! Tel est bien notre lit ! Tu vois : mon coeur se rend, quelque cruel qu’il soit !

Mais Ulysse, à ces mots, pris d’un plus vif besoin de sangloter, pleurait. Il tenait dans ses bras la femme de son coeur, sa fidèle compagne !

De même que la terre est douce pour les naufragés, dont Poséidon, sous l’assaut des vagues et du vent, a brisé le solide navire : ils sont là, quelques-uns qui, nageant vers la terre, émergent de l’écume ; tout leur corps est plaqué de sel marin. Mais, bonheur ! Ils montent sur le rivage ! Ils ont fui le désastre !... De même la vue de son époux semblait douce à Pénélope : ses bras blancs ne pouvaient se détacher du cou de son mari.

L’Aurore aux doigts de rose les auraient trouvés pleurants, si une idée n’était venue à Athéna, la déesse aux yeux brillants : elle prolongea la nuit qui recouvrait le monde : elle retint l’Aurore aux bords de l’Océan, près de son trône d’or, en lui interdisant d’atteler ses rapides chevaux qui portent aux hommes la lumière du matin, Lampos et Phaéton.

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1.

a) Athéna intervient à deux reprises pour faciliter les retrouvailles entre Ulysse et Pénélope. À quels endroits du texte (indique les lignes précises) ?

le dernier paragraphe

elle prolongea la nuit qui recouvrait le monde :

elle retint l’Aurore aux bords de l’Océan, près de son trône d’or, en lui interdisant d’atteler ses rapides chevaux qui portent aux hommes la lumière du matin, Lampos et Phaéton.

et peut-être

>>; sur sa tête (de Ulysse), Athéna répandait la beauté ; baigné et bien vêtu, il rentra pareil aux Immortels...  ???

b) Explique avec tes propres mots la seconde intervention d’Athéna.

La seconde intervention : Athéna retient l'Aurore au bord de l'océan et ses chevaux apportant la lumière (du matin)  pour que le jour ne se lève pas et que Pénélope et Ulysse puissent prolonger leurs retrouvailles.

Elle prolonge la nuit pour que les retrouvailles de Pénélpoe et Ulysse se prolongent)

2. Dans le passage en gras, Homère utilise une comparaison.

a) De même que la terre est douce pour les naufragés dont Poséidon, sous l’assaut des vagues et du vent, a brisé le solide navire

b) De même la vue de son époux semblait douce à Pénélope : ses bras blancs ne pouvaient se détacher du cou de son mari.

a) Quels termes permettent de faire cette comparaison ?

de même

b) Quel adjectif qualificatif est utilisé deux fois dans cette comparaison ?

"douce"

c) Quel nom cet adjectif qualifie-t-il dans chaque élément de la comparaison ?

la terre   / la vue

3. En utilisant les réponses précédentes et en t’appuyant sur tout ce que t’a appris l’unité 6, explique les significations possibles de cette comparaison.

alors là je sèche .....  unité 6 ???

La seule chose que je peux dire c'est que les naufragés victimes de la colère de Poséidon et Ulysse et Pénélope ont survécu au pire ==>

". Mais, bonheur ! Ils montent sur le rivage ! Ils ont fui le désastre !.."

Cette phrase s'adresse tant eux naufragés que à Pénélope et Ulysse

Regarde ton unité 6...

J'ai fait au mieux, sachant que j'ai étudié ça (sans grand enthousiasme il y a longtemps !!!)

j'espère t'avoir aidé

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Bonne soirée ☺☺☺