Bonjour le texte décrit la vie des travailleurs avant la guerre de 1914,et la mére, pressée par la misère, travaillant presque jour et nuit. Quelle pharse du texte parait le mieux décrire son attitude face au travail ?
Par quel mot ou groupe de mots pourrait-on remplacer le mot ( travail ) dans : Que je prisse le gout du travail (...) on ne le prend jamais assez tot ?
Expliquez pourquoi.
<< Une maison de pauvres est semblable à ces colonies de chrysalides qu'on trouve au printemps aux branches des buissons. Chacune retient ses esprits prisonniers. Mais vienne l'été, les esprits s'envolent.
Notre cellule était située à l'extrémité de la ville, au troisième étage d'une maison neuve… Nous n'avions qu'une seule chambre, on y travaillait, on y mangeait, on y dormait, même certains soir on y recevait des amis. Autour des murs, il y avait fallu ranger deux lits, une table, deux armoires, un buffet, le tréteau du fourneau à gaz, accrocher les casseroles, les photographies de la famille...Il y avait devant la cheminée un autre fourneau de fonte sur lequel fumait toujours une cafetière de terre jaune...Des ficelles couraient d'un coin à l'autre de la pièce, sur lesquelles séchait toujours la dernière lessive. Une haute fenêtre donnait sur des jardins. Sous elle, on avait installé l'atelier, la machine à coudre de ma mère, le bahut de mon père et un baquet d'eau dans lequel trempaient toujours des cambrures et des semelles.
Ma mère me retenait à la maison. Je pouvais déjà travailler, rendre quelques petits services… Assis sur un petit tabouret et bavant d'attention, je peinturlurais des empeignes et des tiges, des quartiers et des baguettes.
La besogne n'était pas pénible, mais elle était très minutieuse. Il s'agissait de noircir la tranche de la peau, une fois qu'elle était cousue et découpée, et cela sans tacher les doublures. Je noircissais assez proprement, si bien que ma mère me confia bientôt les taches plus délicates, comme de découper les doublures. J'avais encore la charge du ménage, lavais la vaisselle, récurais les casseroles, pelais les pommes de terre, taillais la soupe, cependant que ma mère à sa machine piquait, piquait, comme une nonne dit un rosaire. il fallait bien comme elle disait, que je prisse le gout du travail et elle ajoutait qu'on ne le prend jamais assez tôt. Il est vrai que j'allais à l'école, et c'était une sorte de libération.

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nathea

Bonjour

le texte décrit la vie des travailleurs avant la guerre de 1914,et la mére, pressée par la misère, travaillant presque jour et nuit. Quelle pharse du texte parait le mieux décrire son attitude face au travail ?

Par quel mot ou groupe de mots pourrait-on remplacer le mot ( travail ) dans : Que je prisse le gout du travail (...) on ne le prend jama

<< Une maison de pauvres est semblable à ces colonies de chrysalides qu'on trouve au printemps aux branches des buissons. Chacune retient ses esprits prisonniers. Mais vienne l'été, les esprits s'envolent.

Notre cellule était située à l'extrémité de la ville, au troisième étage d'une maison neuve… Nous n'avions qu'une seule chambre, on y travaillait, on y mangeait, on y dormait, même certains soir on y recevait des amis. Autour des murs, il y avait fallu ranger deux lits, une table, deux armoires, un buffet, le tréteau du fourneau à gaz, accrocher les casseroles, les photographies de la famille...Il y avait devant la cheminée un autre fourneau de fonte sur lequel fumait toujours une cafetière de terre jaune...Des ficelles couraient d'un coin à l'autre de la pièce, sur lesquelles séchait toujours la dernière lessive. Une haute fenêtre donnait sur des jardins. Sous elle, on avait installé l'atelier, la machine à coudre de ma mère, le bahut de mon père et un baquet d'eau dans lequel trempaient toujours des cambrures et des semelles.

Ma mère me retenait à la maison. Je pouvais déjà travailler, rendre quelques petits services… Assis sur un petit tabouret et bavant d'attention, je peinturlurais des empeignes et des tiges, des quartiers et des baguettes.

La besogne n'était pas pénible, mais elle était très minutieuse. Il s'agissait de noircir la tranche de la peau, une fois qu'elle était cousue et découpée, et cela sans tacher les doublures. Je noircissais assez proprement, si bien que ma mère me confia bientôt les taches plus délicates, comme de découper les doublures. J'avais encore la charge du ménage, lavais la vaisselle, récurais les casseroles, pelais les pommes de terre, taillais la soupe, cependant que ma mère à sa machine piquait, piquait, comme une nonne dit un rosaire. il fallait bien comme elle disait, que je prisse le gout du travail et elle ajoutait qu'on ne le prend jamais assez tôt. Il est vrai que j'allais à l'école, et c'était une sorte de libération.

Quelle phrase du texte parait le mieux décrire son attitude (de la mère) face au travail ?

(cependant que ma mère à sa machine piquait, piquait, comme une nonne dit un rosaire). il fallait bien comme elle disait, que je prisse le goût du travail et elle ajoutait qu'on ne le prend jamais assez tôt

Par quel mot ou groupe de mots pourrait-on remplacer le mot ( travail ) dans : Que je prisse le goût du travail (...) on ne le prend jamais assez tôt?

le goût du renoncement  / le goût de l'effort// de la responsabilité ???? /

Expliquez pourquoi.

Cette famille on le sait dès le début  est une maison de pauvres

L'auteur ajoute semblable à ces colonies de chrysalides qu'on trouve au printemps aux branches des buissons. Chacune retient ses esprits prisonniers. Mais vienne l'été, les esprits s'envolent.

Mais dans ce texte, les esprits ne s'envolent pas. Il faut travailler sans relâche pour se nourrir.

Seul moment de liberté = l'école

Les congés payés n'existaient pas encore, et même si, cette femme n'a pas d'employeurs précis, je suppose. Il faut accomplir tout un tas de besognes pour pouvoir se nourrir et récupérer quelques "sous"

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Bonne journée ☺☺☺