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LIBERATION SUD
Dans un café à Clermont-Ferrand, vers octobre-novembre 1940, Emannuel d'Astier de la Vigerie avec un petit groupe de personnes fondera ce qui va s'appeler d'abord la Dernière Colonne, un des trois mouvements de la Résistance non communiste de zone sud.

C'est en 1941
: que Libération Sud est crée par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, aristocrate issu de l’extrême droite, Jean Cavaillès, professeur de philosophie et Lucie Samuel qui deviendra plus tard Lucie Aubrac. Le mouvement a des positions radicales à l'égard de Vichy dont la politique est alors acceptée par les autres mouvements de la zone sud.
Libération Sud recrute ses militants dans les milieux syndicaux et socialistes, et passe en août 1941, des accords avec Léon Jouhaux, secrétaire général de la CGT, qui incite ses militants à rejoindre le mouvement en échange d'une place au comité directeur du journal Libération.
Le mouvement est alors dirigé par de nombreux socialistes. Cet engagement politique provoque des conflits et notamment entre d'Astier et Frénay, chef de Combat.
De Gaulle envoie Jean Moulin pour unifier Libération Sud, Combat et Franc-Tireur en un mouvement uni pour la résistance (MUR).
Au début de l'année 1944, les MUR constituent avec trois mouvements de la zone nord (Défense de la France, Lorraine, Résistance) le Mouvement de libération nationale (MLN).